Subventions CE, colonies de vacances, fond de secours, intéressement, participation, mutuelle…nous avons des propositions intéressantes !

Nouvelle cafèt, médiathèque,  sièges relaxants, chèques cadeaux divers et variés, subventions multiples…C’est vrai, on est gâté et notre CE est bien géré ! Alors, rassurez-vous, on ne compte pas tout révolutionner mais on a plusieurs propositions plébiscitées par de très nombreux PNC qui vont vous intéresser !

  • Subventions Vacances : Aujourd’hui, cette subvention est la même pour tous, que l’on soit jeune PNC embauché  ou CDB Instructeur en fin de carrière.  Pour plus de justice et d’équité, nous voulons une subvention modulable en fonction du salaire, du quotient familial, des revenus du foyer fiscal. (Cette méthode de subvention se pratique déjà dans d’autres CE et au niveau du CCE sous la forme d’un Tarif T1 à T5)
  •  Fond de secours : Vous avez tous croisez à bord des collègues en difficultés financières souvent liées à une situation familiale compliquée (Maman ou papa isolé avec enfant à charge…). Le CE, c’est aussi un lieu ou  la solidarité a toute sa place afin qu’aucun d’entres nous ne se retrouve dans des situations personnelles catastrophiques. La création d’un fond de secours pourrait permettre de financer pour exemple l’accès à des CESU supplémentaires pour garde d’enfants ou tout simplement permettre aux PN concernés de sortir la tête de l’eau.
  • Accès aux colonies du CSEC (ex CCE) : Faute d’un accord entre notre CE et le CCE (CSEC), nos enfants ne peuvent plus bénéficier des colonies du CSEC pourtant considérées comme parmi les meilleures de France. Nous voulons réactiver cette possibilité par un accord simple de péréquation en tre notre CE et le CCE.

Nouvelle injustice! Alors que la subvention CSE est la même pour tous, il n’en est rien pour le versement des primes d’intéressement et de participation. En effet, aujourd’hui ces primes sont calculées au prorata de la présence dans l’entreprise mais surtout au prorata du salaire ! Pour nous, c’est totalement injuste. Pourquoi un pilote ou encore un haut cadre devrait être plus intéressé qu’un jeune embauché PNC ou bagagiste. Nous contribuons tous à la réussite et aux résultats de l’entreprise. Pour cette raison nous demandons que ces primes soient les mêmes pour tous.

Notre Mutuelle Air France est un bien précieux pour tous les salariés de l’entreprise qu’ils soient PN ou PS.

Nous portons des propositions réalistes et atteignables pour encore l’améliorer. Quelles est la situation actuelle?

La direction d’Air France et des organisations syndicales représentatives (CGC-UNAC, FO-SNPNC et CFDT-UNPNC) ont signé l’accord relatif aux frais de santé des salariés. Cet accord court pour une durée de 3 ans, à compter du 1er janvier 2023, et est sensiblement le même que le précédent.
Notre action a permis toutefois quelques améliorations qui sont les suivantes :
➢ 8 séances « autres médecines » tous les deux ans au lieu de 6
➢ Maintien de la couverture santé pendant 12 mois en cas de passage en invalidité – augmentation dans les prises en charge des radiologues.

La CGT déplore le manque de volonté générale à améliorer réellement le cahier des prestations. Nous regrettons que l’entreprise n’ait pas augmenté sa participation alors que nous sommes dans une période inflationniste à laquelle n’échappent pas les frais de santé.

Par ailleurs, le mode de financement inéquitable voyant tous les hauts salaires (notamment les PNT) exemptés d’une partie de la cotisation perdure. En effet, les cotisations sont plafonnées à deux fois le PMSS de la sécurité sociale. Tout ce qui est actuellement au-dessus de 7324 € n’est pas soumis à cotisation. Non-content d’être injuste, ce plafonnement crée un manque à gagner pour notre mutuelle.

En combinant ces deux choses (une participation plus importante de l’entreprise et un déplafonnement des cotisations), nous pourrions obtenir de bien meilleurs remboursements (ex : gratuité des conjoints à charge, amélioration du cahier des prestations !).

Il est regrettable qu’à la sortie de la crise sanitaire que nous avons traversée, la santé des salariés ne soit pas une priorité. Surtout qu’un grand nombre d’entre nous travaille dans des conditions pénibles (horaires décalés, position debout, travail de nuit, TMS et AT nombreux dans notre population, etc…).


Air France aurait pu, sans mettre en péril les équilibres économiques de la compagnie, nous fournir une bien meilleure couverture santé (actuellement, la part patronale de notre salaire représente à peine plus d’1 % du salaire…). Il semble bien que cela ne soit pas son choix ni d’ailleurs, apparemment, celle des syndicats signataires.

La CGT/UGICT n’étant pas représentative, elle n’a pas été conviée aux réunions de négociation de cet accord et n’a malheureusement pas eu son mot à dire.

Nous espérons, lors des prochaines élections de mars 2023 pouvoir retrouver cette représentativité et ainsi pouvoir peser dans les futures négociations (seules sont conviées à celles-ci les organisations syndicales représentatives.) et ainsi défendre notre droit à une meilleure couverture santé.